Mettre en scène des comédiens...
...les montrer à l'œuvre...
dans leurs hésitations, leurs découragements, leurs désirs, leurs espoirs, leurs difficultés, leurs joies...
* Le texte de la pièce. Cliquez ici.
* Images de la mise en scène de Jean-Luc Bouté.
* Dossier Réseau-Canopé par Pierre Charbonnel. Cliquez ici.
* Le genre de l'impromptu; Cliquez ici.
Résumé de la pièce par Didier Mereuze
Didier Mereuze, sur Minetti de Thomas Bernhard
(extrait du programme du Théâtre de la Ville-Paris, septembre 2002)
L'auteur autrichien pour la troisième fois à l'affiche du Théâtre de la Ville
Ostende.
Un soir de la Saint-Sylvestre. Pendant que la ville fête le réveillon, un vieil homme fait les cent pas dans le hall d'un grand hôtel.
Sa valise à ses pieds, il attend le directeur d'un théâtre qui lui a donné
rendez-vous.
Il doit jouer Lear chez lui. Car l'homme est comédien. Il a
même été, lui aussi, en charge d'un théâtre dans une petite ville à la frontière du Danemark, avant d'en être chassé, dit-il, pour s'être
« refusé à la littérature classique ».
Des clients passent. Des masques. L'homme attend toujours. Et
parle. Sans cesse, se racontant aux autres - une femme âgée, un serveur, une jeune fille... - comme pour mieux ne s'adresser qu'à
lui-même. Bilan de soi. Bilan d'une vie.
Il sort son propre masque : celui de Lear, justement, que le
peintre James Ensor aurait fabriqué pour lui.
La nuit s'avance. Le jour se lève. Il ne jouera jamais Lear...
*Dossier de la mise en scène de André Engel. Cliquez ici.
* Projet de texte de Jean-Luc Lagarce. Demande de bourse auprès de la fondation Beaumarchais..
* Dossier de la mise en scène de Guillaume Vincent. Cliquez ici.
*Extrait vidéo de la mise en scène de Christian Canot. Cliquez ici.
Résumé de la pièce sur le site du théâtre de la Colline
Rejetée de tous, la petite troupe de la Comtesse Ilse erre dans le monde pour jouer l’œuvre d’un jeune poète mort tragiquement. À bout de forces, ils arrivent dans une villa abandonnée : le magicien Cotrone y fait régner “la vérité des rêves, plus vraie que nous-mêmes”. Il tente de les convaincre d’y achever leur quête. Mais Ilse veut à tout prix apporter la poésie au public, fût-il celui des Géants de la montagne, voisins inquiétants dont la violence évoque celle du pouvoir fasciste... La pièce a clairement trait aux rapports ambivalents de l’auteur avec Mussolini, que Pirandello rallia d’abord, avant d’être déçu par lui. C’est peut-être pourquoi il ne put conclure ce “mythe” : à sa mort en 1936, il laissa la pièce inachevée. Mais il publia La Fable de l’enfant échangé, la pièce qu’Ilse veut jouer et dont des bribes surgissent dans Les Géants : une mère, convaincue que des sorcières ont substitué un monstre à son fils, se bat pour récupérer son vrai enfant, beau et princier... Dans le langage du conte, inspiré par sa Sicile natale, Pirandello y fait entendre le thème même des Géants : “la tragédie de la poésie dans la brutalité du monde moderne”.
*Images de la mise en scène de Bernard Sobel en 1994. Cliquez ici.
*Le dossier de la mise en scène de Stéphane Braunschweig. Cliquez ici.
*Le dossier de la mise en scène de George Lavaudant. Cliquez ici.
* Autour du personnage d'Alcandre, "promoteur" de théâtre. Cliquez ici.
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